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Les chasseurs luttent contre le séneçon du Cap

Cette plante aux fleurs jaunes, venue d’Afrique du Sud, est invasive. Elle étouffe les végétaux locaux et est toxique pour des animaux. Les chasseurs participent à son éradication.

Benjamin Courteille, garde du Conservatoire du littoral, présente le séneçon du Cap.
Benjamin Courteille, garde du Conservatoire du littoral, présente le séneçon du Cap. | OUEST-FRANCE
  • Benjamin Courteille, garde du Conservatoire du littoral, présente le séneçon du Cap.
    Benjamin Courteille, garde du Conservatoire du littoral, présente le séneçon du Cap. | OUEST-FRANCE

70 chasseurs de l’ACBS (Association des chasseurs de la basse Seine) se sont retrouvés, dimanche, à la cabane de chasse près du Pont de Normandie. « C’est aussi un droit de chasse que d’entretenir le terrain qui appartient au Conservatoire du littoral. Ce travail permet de payer le loyer, souligne Rodolphe Domin, président de l’ACBS. Nous nettoyons trois zones durant une matinée pour les débarrasser du séneçon du Cap. »

Cette plante invasive est originaire du Cap. Elle a été importée d’Afrique du Sud dans les années 1930, en particulier dans le Var. C’est en important des peaux de mouton que les graines se sont retrouvées en France.

« Le séneçon pousse sur les terrains vagues, les bords de route ou de voies ferrées sur des sols acides, indique Benjamin Courteille, du Conservatoire du littoral. Les graines très nombreuses sont dispersées par le vent. »

Le séneçon étouffe les autres plantes et il est toxique pour les herbivores (lapins, vaches, moutons, chèvres) et les insectes. «  Chaque année, on emmène les chasseurs nettoyer les zones sensibles. Le séneçon a un fort pouvoir de recouvrir de grands espaces. Sa substance toxique empêche les autres plantes d’exister, précise Benjamin Courteille. Durant cette matinée, les chasseurs vont arracher la plante dans des sentiers, près des mares. »

Les plantes arrachées sont déposées dans de grands sacs brûlés ensuite en incinérateur. Car même arrachées, les graines sont toujours actives.

Le 1er septembre

« Les chasseurs entretiennent aussi la forêt tout au long de l’année, la volière anglaise et leur cabane de chasse où ils se réunissent, informe Rodolphe Domin. Cette coutume existe depuis de nombreuses années. Nous avons de plus en plus de jeunes et une femme. »

La saison de la chasse reprendra le 1er septembre pour la régularisation de sangliers. Il est possible d’acheter son droit de chasse de 165 € annuel et 40 € de droit d’entrée. Il est possible de s’inscrire auprès de Rodolphe Domin, 435, chemin Petite-Côte, 27 210 Fiquefleur.

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